
Pour nous, des prix justes sont ceux qui permettent aux maraîchers, agriculteurs, transformateurs et magasins distributeurs de gagner dignement leur vie. Pourtant, même avec cette politique, tous nos partenaires n’arrivent pas à atteindre le SMIC.
Pourquoi ?
Parce que nous ne sommes pas prêts à rémunérer correctement les acteurs de la chaîne alimentaire. Par souci de transparence, nous allons ici analyser un prix : celui de la tomate ancienne.

Nous aspirons également à offrir une rémunération juste à notre équipe. Notre objectif est d'atteindre un salaire net 2 000 € par mois pour un contrat à temps plein de 35 heures, ce qui nous semble être le minimum pour vivre en région parisienne. Malheureusement, à ce jour, cet objectif reste hors de portée.
Alors, oui, entendre des remarques comme “les produits sont affreusement chers”, sur les réseaux sociaux ou en magasin est difficile. Cela sous-entend que notre travail, tout comme celui des producteurs en amont, n'a pas la veleur de son prix. Mais si notre travail ne permet même pas d'assurer un SMIC mensuel, alors que vaut-il réellement ?
Nous veillons à la provenance de nos produits et à leur traçabilité. Nos étiquettes sont claires et explicites : elles indiquent le nom de l'entreprise ou du producteur, l'origine, les kilomètres parcourus par le produit ainsi que des informations sur la consommation. La transparence vous permet de faire un choix éclairé.




Consommer autrement
“La nécessité est mère de l'invention" comme disait Platon dans La République. Face aux enjeux écologiques, nous devons repenser notre consommation et trouver des moyens durables de fonctionner en société, pour le vivant et les générations futures. Ce n'est pas un retour en arrière, mais le début d'une nouvelle aventure.
